IN MEMORIAM

Sœur Geneviève Cousin,

des sœurs du Très Saint Sauveur, est repartie vers

le Père le 23 novembre.

Chacun de ceux qui on été à Chantilly

jusqu’à son départ, ont su le bel ouvrage

au catéchisme et à l'Aumônerie entre autre,

de Sœur Geneviève.

 

Qu'elle repose dans la paix etla joie de celui qu'elle a servi avec tant de zèle, tant de tendresse,

d'humanité et de vie spirituelle.

 

Père Bruno,

ancien aumônier de l'AEP de 1986 à 1994.

 



L'abbé Thomas Freyne est retourné à Dieu ce vendredi 31 mai 2013.

 

Irlandais, il est né en 1917.

Il fut aumônier de la RAF pendant la guerre.

Puis, la Providence fit qu'il s'installa dans notre diocèse.

Il fut entre autre curé de Guiscard, au Nord de Noyon, où j'entendis toujours parler en grand bien de lui.

Puis l'âge venant, il fut un heureux et serviable aumônier de la Fondation Condé.
Enfin, depuis des années, il se retira au Sanctuaire Marial de Knock, en Irlande, son pays natal.

Certains d'entre nous ont gardé contact avec lui, le visitant là-haut, le recevant ici : il avait "Ryanair" facile :-)

Que le Seigneur accueille dans sa Miséricorde ce bon serviteur qui a laissé dans bien des cœurs, le souvenir d'un vrai Père pour ses paroissiens.

Père Bruno


Notice sur l’Abbé Charpentier.

Peu connu des nouveaux cantiliens, l’Abbé Charpentier (1882 – 1944), curé doyen de la paroisse de Chantilly pendant la Seconde Guerre mondiale, a laissé un souvenir fort et empli d’admiration chez les plus anciens d’entre nous. Auteur d’un sermon appelant à la Résistance, il est mort en déportation en 1944, à Mauthausen, pour avoir condamné la Collaboration au nom des valeurs chrétiennes.

Pour consulter la notice cliquer ICI

Merci à Sarah Gillois, Animatrice de l’Architecture et du Patrimoine de la ville de Chantilly pour sa collaboration


7 Mars 2011 : à la mémoire du Père Pierre GARNIER

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            Le 7 Mars 2011, cela fera 10 ans que l’abbé Garnier nous quittait pour retourner à la maison du Père .

 

          Il serait présomptueux de vouloir, en quelques lignes, résumer le courage, le travail, et l’importante action dont il a fait preuve, tous les jours, au service de Dieu et de ses paroissiens. Aussi, nous ne parlerons que de quatre faits importants qui ont marqués sa vie et ont permis à ceux qui l’ont connu, d’apprécier ses qualités, toujours au service de la grande foi qui l’animait, et de l’amour qu’il savait témoigner à ceux qui l’approchaient.

 

       Né à Creil le 16 Août 1910, il a fait ses études à l’Ecole Sainte Marie du Moncel, puis au Grand Séminaire de Beauvais et il a été ordonné prêtre le 22 décembre 1934.

 

Titulaire d’une licence de philosophie, il enseigna cette discipline au Moncel jusqu’en 1939, Mobilisé, puis prisonnier à l’offlag 28 de Poznam jusqu’en Février 1941, date à laquelle il a été libéré au titre de ministre du culte. Il rejoignit le Moncel, tout en étant curé de Pontpoint.

 

         Là, un premier fait se produisit. Le 18 Juin 1944, il avait bravé les consignes de l’occupant en organisant les obsèques religieuses du lieutenant américain Mac Hugh;  pilote de l’U. S.Air Force, qui resta aux commandes de sa « forteresse », touchée par la « DCA » allemande, afin d’éviter les habitations; Elle s’écrasa dans un champ voisin. L’église était remplie, mais…il  fut convoqué à Beauvais. Il a su, par ses réponses habiles, déjouer l’interrogatoire des deux officiers S.S. A peine sorti de l’épreuve, il  a retrouvé son évêque  Monseigneur Roeder qui, confiant, l’attendait pour déjeuner

 

         En Septembre 1945, Monseigneur Bellanger, vicaire général, le nomma au nom de l’évêque, curé du Bois Saint Denis, et aumônier de la Clinique des Jockeys.

 

         De 1954 à 1969, il a été le « curé bâtisseur » de l’Eglise Saint Louis- Sainte Thérése, du presbytère et des salles paroissiales. Il serait trop long de rappeler toutes les difficultés qu’il a dû surmonter pour réaliser cette construction, décision qu’il avait prise en 1952.

 

Mais il n’avait pas d’argent, pas de plans, pas de subventions difficiles à obtenir, suite aux destructions de la guerre.. Qui aurait osé, dans ces conditions, entreprendre une telle aventure?

 

Le Père Garnier a eu l’audace de le faire, avec le courage et l’énergie nécessaires et en travaillant lui-même sur le chantier, entouré d’une vingtaine de paroissiens , manœuvres aux mains blanches auxquels il fallait tout apprendre. Il a eu l’aide de Monsieur Petit, architecte, de trois ou quatre ouvriers professionnels, travaillant le samedi et le dimanche, après leurs 50 heures hebdomadaires, et d’un chef d’entreprise qui prêtait, outre sa compétence ,les outils non utilisés sur ses chantiers.

 

         Le clocher réalisé, entreprise particulièrement difficile et dangereuse, puis une cure spacieuse , des salles de catéchisme, et un cloître furent aussi construits, avec , comme maître d’œuvre, toujours le Père Garnier, infatigable, mais aussi au prix de deux infarctus …… mais son frère Jacques était cardiologue !

 

         En 1969, notre « curé bâtisseur » était installé dans son presbytère au 28 Avenue Marie Amélie. Les 17 années résumées ci-dessus sont évidemment  très incomplètes

 

Les différents problèmes, péripéties, anecdotes, sont relatés dans un livre écrit par le Père Garnier et réédité en 2006. Des exemplaires sont encore disponibles; (S’adresser à Jean SOULENQ , lors des messes)

 

         Le Samedi 23 Janvier1993, l’abbé Pierre Garnier, commandant honoraire de réserve, recevait les insignes de chevalier de l’Ordre National du Mérite. Cette distinction lui a été remise par son parrain et paroissien: le Général Dangréaux, ingénieur général de l’armement, en présence de Philippe Courboin, maire de Chantilly, et de nombreux paroissiens.

 

Le Général Dangréaux a ainsi présenté l’abbé Garnier  :« un homme à la conduite exemplaire, bien connu pour sa finesse d’esprit, ses dons de diplomate, et son grand dévouement à l’église »

 

         Le 8 janvier 2000, afin de fêter ses 65 ans de sacerdoce, une célébration eucharistique assurée par Monseigneur Thomazeau  évêque de Beauvais, assisté du Père François Henry, curé de la paroisse Sainte Famille de Chantilly, a eu lieu en l’église Saint Louis - Sainte Thérèse . A l’issue de la cérémonie, au cours du vin d’honneur,  Eric Woerth, maire de Chantilly  lui a remis la nouvelle médaille de la ville.

 

         On aurait pu encore évoquer:

 

- son profond désir d’implanter au Bois Saint Denis une communauté religieuse - Cela fut réalisé en 2002 par l’accueil des religieuses et des novices de la Sainte Croix de Jérusalem

 

- la réalisation des vitraux

 

- ainsi que de nombreuses autres anecdotes qui ont émaillé la remarquable et émouvante vie que le Père Garnier a vécue au cours des 56 années qu’il a passées au Bois Saint Denis, - ce quartier qu’il a vu naître et grandir,. Il a œuvré sans relâche pour qu’il y ait un lieu de rassemblement dominical et une présence pastorale .

 

         C’est cette vision de l’avenir qui l’a poussé à relever ses manches, à donner son temps et son argent pour construire cette église que nous aimons.

 

         Pour conclure, nous citerons ce passage de l’homélie du Père François Henry, lors des obsèques:  Le Père Garnier a choisi ce texte d’évangile « du jugement dernier », non pas pour lui, ni pour le  béatifier, mais pour nous dire  que si son travail de pasteur était achevé, le nôtre celui de tous les baptisés continuait. S’il a bâti cette église du Seigneur, pierres vivantes toujours en construction, elle n’est jamais achevée. Le ciment de cette construction de nos communautés ne sera que l’amour, l’amour du prochain.

 

         « J’étais un malade, prisonnier, assoiffé, j’avais soif et faim, et vous m’avez couvert, soigné, visité, abreuvé, nourri. Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait »

 

         Nous nous réjouissons  d’avoir pu, avec l’aide précieuse du Père Grenier, constituer une équipe qui permet de continuer d’assurer l’action entreprise par le Père Garnier, grâce à l’inlassable dévouement du Père Porte que nous remercions profondément. ( le père Jacques Porte a lui aussi rejoint la maison du Père le 28 octobre 2010 à 87 ans )

 

         Depuis 10 ans, il célèbre la plupart de nos messes. Cette aide est nécessaire et indispensable à la paroisse Sainte Famille, pour avoir une régularité de nos célébrations que nous avons voulu maintenir plus vivantes à l’image de la foi et de l’espérance qui animent la « Communauté Saint Louis Sainte Thérèse » et que nous voulons partager.

 

Jean SOULENQ

 


18 juin 2010 - l'Abbé André Gazeau rejoint la Maison du Père ( 1914 - 1947 - 2010 )

 

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Né à Angers le 8 novembre 1914, de vieille famille senlisienne, descendance de 7 notaires.

 

1923 à 1933, scolarisé à St-Vincent de Senlis de la 9° à la terminale.

 

1936 à 1938, Service Militaire au 73ème bataillon d'Artillerie à cheval à Lunéville. Il finit Maréchal des Logis, Chef de Section.

 

Libéré de ses obligations militaires il entre en études de Droit à Paris, et obtient une capacité en Droit pour être clerc d'avoué plaidant.

 

1939 Mars à 1940 août, il est rappelé sous les drapeaux et sera démobilisé, ayant reçu la Croix de Guerre avec étoile.

 

1940 à 1942, il participe à la naissance du scoutisme dans l'Oise. Commissaire de District des Scouts de France. Tous mouvements de jeunesse sans uniforme, mais activités sportives et militantes face à l'occupant. Il a connu l'abbé Amyot d'Inville. Sportif, saut à la perche, à 3m50, champion de France à 3m80 ... avant les perches en fibres !!!

 

1942 à 1947, à 28 ans, entrée au Séminaire à Issy-les-M.

 

1947, le 29 juin, ordonné à Senlis - 63 ans de sacerdoce.100619_Abb__Gazeau

 

1947 à 1956, 1er vicaire à Creil.

 

1956 à 1958, Curé de Lagny-le-Sec et du Plessis-Belleville.

 

1958 à 1960, 1er vicaire à la Cathédrale de Beauvais

 

1960 à 1966, Curé de Montataire.

 

1966 à 1987, Curé-Doyen à Liancourt.

 

1987 à 2008, 20 ans avec sa maison et aumônier à la maison de retraite de Nogent, avec Père Paul Bruneau, Frère Jacques Waret, Père Jacques Gosselin...

 

2008, retiré à la Fondation Condé, à Chantilly.

 

2010, décédé le 18 juin, ses obsèques sont célébrées en l'église de Notre-Dame de Chantilly le 22 juin.